Qu’est-ce qu’un médium pur ?

Quand on pose une question à un médium pur, il rentre dans votre vie, il regarde votre passé, votre présent, et votre avenir.
Il prend les informations qu’on lui transmet et il les restitue à la personne qui le consulte. C’est quelque chose de naturel.
Quand une personne nous appelle, elle nous dit son prénom et sa date de naissance. Elle nous expose ses interrogations et nous devons lui répondre sans lui poser aucune question.

A quel âge as-tu pris conscience que tu avais des dons ?

Depuis mon plus jeune âge, j’ai vu pas mal de choses devant moi. Des évènements que je ne comprenais pas, par exemple. J’entendais des gens qui me parlaient, que je ne voyais pas. J’ai fait quelques prédictions, comme ça, en disant ce que je ressentais. Au fur et à mesure, je me suis rendu compte que tout ce que je prédisais arrivait. Au départ, j’étais agriculteur. J’avais une très bonne vie avec mon exploitation et des employés. Du jour au lendemain, j’ai senti le besoin de tout quitter, mais je ne savais pas pourquoi. A la suite de ça, je me suis rendu compte que j’étais fait pour aider les autres.

Ces dons t’ont-ils parfois fait peur ?

Non, c’est un rêve qui s’est réalisé. Quand je voyais toute la misère du monde, j’aurais tout donné pour pouvoir aider les gens. C’est venu naturellement et je n’ai jamais eu peur, à aucun moment.

 

N'as-tu jamais essayé de fuir tout cela ?

Il y a trois ans, j’avais décidé de tout arrêter. A ce moment-là je n’arrêtais pas de tomber malade, j’avais des problèmes de cœur et j’étais nerveux. Je suis quelqu’un qui se pose énormément de questions et j’ai eu à cœur de trouver ce qui n’allait pas. J’aime beaucoup prier et, à chaque fois que j’allais à l’Eglise, je me sentais mieux. Les maux passaient. J’ai donc décidé de me remettre à pratiquer la voyance. J’ai vite compris que je ne jouais pas mon rôle, et qu’en faisant cela, je faisais souffrir les gens. Il y a un certain nombre de personnes, en France ou ailleurs, qui veulent me rencontrer. Quelque part, ils ont besoin de moi. Si l’on ne joue pas notre rôle, on met les gens qui ont besoin de la voyance en difficulté

Cela t’est arrivé d’un coup ?

C’est venu naturellement. A l’âge de 22 ans mes yeux se sont fermés, je voyais tout le monde. Je pouvais te voir de là où tu étais. Des gens qui avaient des problèmes me parlaient et je les aidais.

 

Et est-ce que tu vois des choses pour toi ?

Oui, c’est la base. Je doit d’abord me connaître, m’aider moi-même avant d’aider les autres. Ça se matérialise entre autres par des rêves. Quand on est dans la voyance, il faut apprendre à interpréter ses rêves, son ressenti, ses faiblesses. C’est comme si on faisait son horoscope soi-même. Jusqu’à maintenant je n’ai jamais eu aucun problème. Il y a des signes qui me viennent : si par exemple je vais avoir une rentrée d’argent, si telle chose va m’arriver, si je dois prendre ce chemin ou pas…

Te sens-tu privilégié par rapport à tout ce que tu vis et à ce que tu as ?

Je ne me sens pas privilégié, je suis un privilégié. Si je ne l’étais pas, je ne pourrais pas aider les autres. Il faut d’abord qu’on me donne pour que je puisse donner aux autres. Je me considère comme quelqu’un qui a beaucoup de chance.